20 heures...

20 heures... on applaudit, on tambourine, on espère...

Villes, villages, artères, faubourgs et rues sont vides.

Du mur d'en face quelques notes de musique, une ombre apparaît, fugace, lointaine.

Qu'avons-nous fait Ô notre Terre pour subir ta vengeance ?

Il nous reste l'espoir, secret, caché, furtif...

Les puissances d'en haut seraient-elles sourdes ?

20 heures... il commence à pleuvoir...

Le ciel voulant partager notre peine en nous criant "Courage..."

 

André MORLA

19 avril 2020

 


Nous vaincrons

Et comment demeurer sans bouger ni rien faire ?...
Ce virus sans pitié nous aura mis à terre.  
 Et nous vaincrons ensemble ce fléau sur nos âmes,
Et reverrons reluire la beauté d'une flamme.  

André  Morla  
8 avril 2020


Tout en haut des cimes...

   Tout en haut des cimes,
   Comme des nuages de passage,
   Notre vie traverse cet abîme,
   À la recherche de la lumière.
   Lorsque s’éloignera l’Hydre du virus
   Vaincue par le civisme et la science, 
   Lorsque dans nos cieux, à nouveau limpides,
   Repaîtront des cirrus,
   Nous fêterons l’héroïsme
   De notre humanité retrouvée.
 
 
1er avril 2020 - André MORLA
 
 

Les verbes "animaux"

La langue française est riche !
Dommage que beaucoup de ces verbes soient tombés dans l'oubli !
 
le chien aboie quand le cheval hennit
et que beugle le bœuf et meugle la vache,
l'hirondelle gazouille,
la colombe roucoule et le pinson ramage
Les moineaux piaillent,
le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse
La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse
Et le chat comme le tigre miaule,
l'éléphant barrit,
l'âne braie, mais le cerf rait
Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille
La biche brame quand le loup hurle.
 
Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ?
 
Que si le canard nasille, les canards nasillardent !
Que le bouc ou la chèvre chevrote
Que le hibou hulule mais que la chouette, elle chuinte.
Que le paon braille,
que l'aigle trompète.
 
Sais-tu ?
Que si la tourterelle roucoule,
le ramier caracoule et que la bécasse croule,
que la perdrix cacabe,
que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse,
la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit.
 
Tu sais tout cela ? Bien.
 
Mais sais-tu ?
Que l'alouette grisolle,
 
Tu ne le savais pas. Et, peut-être, ne sais-tu pas davantage
que le pivert picasse.
 
C'est excusable !
 
Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère
 
Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère !
 
Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule.
Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue 
parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue.
Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule !
 
Et encore sais-tu ?...
que la souris, la petite souris grise... : devine !
La petite souris grise chicote ! Oui !
 
Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote
et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai cajole !"
 

Merci Facteur !

 

Daniel, facteur de notre doux hameau,

Ton destin t'a nommé vers d'autres horizons...

Mais sache que jamais on ne peut oublier !

Merci gentil facteur, notre bon messager.

 

Pour les  habitants du Hameau
André MORLA
le 18 mars 2016


Romance

Auteur anonyme - Date inconnue


Chanson composée en une nuit :

Le Retour

Pourquoi es-tu partie ce matin de décembre ?
Je l’avoue et c’est vrai, je ne peux t’oublier…
Et mon chagrin s’entasse dans le fond de ma chambre,
Il ne me reste plus que l’azur pour prier.

Je sentirai toujours ta longue chevelure
Descendant sur ta joue, ton épaule, ton sein.
Et comme un conquérant qui part à l’aventure,
Je deviendrai pour toi un héros ou un saint.

REFRAIN
La terre  peut s’écrouler…  Je t’espère et t’attends.
Mon cœur est grand ouvert, il n’  a pas de serrure,
Les heures peuvent passer et s’écouler le temps,
Je suis ton chevalier à la brillante armure.

Et si le vent qui passe peut soigner ma blessure,
Et si le ciel m’accorde son pardon, sa clémence,
 Comme un cheval fou ignorant son allure,
 Je deviendrai pour toi ton ombre et ton silence.

Tu resteras toujours au fond de ma mémoire,
Ton image est en moi, comme ancrée dans mon âme,
Tu seras toujours mon amour et ma femme,
Ton sourire apparaît dans le fond du miroir.

André MORLA

mai 2015

à Aubin

Aubin

Joli bambin

Est né à Thouzon

D’Eline Péron.

CLAP

Est son patronyme

Difficile sera la rime

Mais c’est le nom de Vincent

Jeune papa de l’innocent.


L’ange a ouvert les paupières,

Merveilleuse journée d’hiver,

Dans une actualité triste

Ebranlée par les terroristes.


Pour Aubin,

Paloma, Angelin,

Ainsi que leurs petits copains,

Construisons un monde meilleur

Où règneront amour, bonheur.

Ne nous laissons pas habiter

Par l’ambiante morosité.


Aubin

Jeune alevin

Nous t’accompagnerons,

Sur le fleuve te guiderons…

CLAP !

Le film de ta vie commence

Profite bien de ton enfance !


A. Péron - 14 janvier 2015


Acrostiche pour Aubin

Avignon est en joie, Aubin a vu le jour,

Un poupon tout mignon, fierté de ses parents.

Bienvenu parmi nous, joli fruit de jouvence,

Illuminant nos cœurs qui battent le tambour...

Naissance à célébrer dans toute la Provence.


André Morla - 13 janvier 2015


Poème pour le Nouvel An

Minuit est en attente au hameau de THOUZON.

 

Dans la nuit étoilée, on voit à l’horizon,

 

Jaillir le nouvel an dans le froid de l’hiver

 

Apportant avec  lui  tout son lot de mystères.

 

Habitants du hameau que cette année nouvelle

 

Vous remplisse de joie et de mille étincelles.

 

 

Bonne année !

André MORLA


Petit poème de Noël

Dans la nuit de Noël, le hameau fait silence

Et le ciel est d'argent sous la lune qui pleut

La nuit est lumineuse et l'astre clair s'avance

Comme découpé sur le ciel peint en bleu.

 

J o y e u x   N o ë l !

 

André MORLA

24 décembre 2014


Pour l'enfant qui est née...

Ce 29 août 2014, au domaine de la Giride, au pied de Thouzon, est née la petite Paloma. André Morla célèbre cette naissance à sa manière :

 

Quand Paloma naquit au sein de la Provence 
Les anges dans les cieux ont fait grand cortège 
Allumant mille feux sur la feuille d’arpège 
Saluant votre enfant avec grande élégance 

Portez-lui votre amour, épaule parentale, 
Qu’elle soit avec vous, assurée et tranquille, 
Que les années qui passent et que le temps qui file 
Ne lui fassent connaître ni la peur ni le mal.

 

André Morla

29 août 2014 


Poème au "Tas de Granges"

29 août 2014


Entre monts de Vaucluse et la douceur des Sorgues, 
Il existe un hameau, c'est notre Tas de Granges, 
Les dieux nous ont donné, annoncé par les orgues, 
Ce coin de paradis que protègent les anges.

 

Et quand le soir viendra, c'est sous le grand platane, 
Que chouette et effraie viendront faire leurs nids, 
Cet écrin de verdure semblable à La Toscane, 
Leur fera, pour la nuit, un chaud et doux abri.

 

André Morla, notre poète local